Skip to content Skip to footer

A propos

Qui sommes nous ?

Ma Mère avait créé une santonnerie à Graveson. Monsieur Laurent Ayme venait nous voir
régulièrement confiant à ma Maman de vieilles photos pour la création de nouveaux santons
et échanger également sur le monde des santons et des Pastorales.

J’étais à cette époque élève à l’école supérieure d’Arts appliqués d’Aubusson et devait
poursuivre par les Arts Décoratifs de Paris.

Elisabeth Ferriol (quatrième en partant de la droite) devant sa première crèche avec ses amis "dou Velout d'Arle".

Pendant mes vacances je passais le plus clair de mon temps avec « Lou velout d’Arle » et un autre groupe naissant de Graveson « la Ribambello ». Angèle Vernet venait me chercher, me faisant vivre à l’heure arlésienne.

 

Héritant de la Santonnerie familiale au décès de ma Mère, je décidais de la transférer à Arles
au bas des arènes. Je réalisais des santons pour la maison Souleiado, et participais à leurs
expositions. Ainsi débuta une longue collaboration avec cette magique manufacture qui s’inaugura en l’année 1975. 

La famille Demery me donna l’opportunité d’exporter au Japon et aux USA.

 

 

1974 : fin de mon mandat de Reine d'Arles et de mon mariage avec Albert Lescot

 

(1979) Première exposition dans le grands magasins SEIBU (Tokyo)

Première exposition dans les grands magasins Bloomingdale's New York (1982)
Création : 1983
Fermeture : 1994

 

Le temps passa, avec le soutien et une aide importante de mon mari, une très grande
Crèche vit le jour en 1983 : elle s’étendait sur 250 mètres carré et fut habitée par 550 santons,
logés, dans la chapelle du Jules César, à Arles.
En voici quelques photos.

 

Dès 1984 le désir de faire des pièces uniques fut le plus fort. L’atelier de production ferma, et je parti prendre l’air à Paris.

Sur la demande de JP. Demery, je fus invitée à rejoindre le comité de création du futur Musée Charles Demery en 1986. Peu après, l’inauguration, ce bel écrain permit de mettre à l’honneur des céramiques de Picasso : Des Peintre Fauvistes. Ainsi qu’une royale exposition consacrée à Léo Lellée, ces grands moments donnèrent l’impulsion pour créer dans ce lieu des conférences, causeries, expositions diverses, ainsi que la création d’ateliers traditionnels. Un espace santonnerie fut créé.

Photo : Jean-François Lepage

Plusieurs années passèrent, cette belle réalisation ferma ses portes. Je fis don de l’ensemble à la Ville de Tarascon.

La force de l’enracinement, de l’encrage que nos traditions nous offrent ainsi que le lègue
maternel, me donnent l’opportunité d’ouvrir à nouveau une belle page « santonnière »
Ne dit on pas humblement « que l’argile est aux mains du santonnier ce que l’homme et aux
mains de Dieu »…
……………………………………………………………………………………………………………..

A propos de l'indiennage

C’est en regardant de près et en étudiant les tracés des fichus en coton fin, que le désir de les
répliquer naquit dans mon esprit. Qu’ils fassent parti de collections privées ou qu’ils
appartiennent à certains Musée ; tel que le Musée Charles Demery à Tarascon, dont j’ai été le
Conservateur. C’est dans ce berceau mythique de l’âme provençale de la Manufacture Ch.
Demery que le souhait d’apprendre à imprimer me sembla évident.
Monsieur Claude Plan dernier indienneur de la manufacture m’apprit avec patience comment
placer les picots et suivre les raccords, écouter la couleur prendre corps sur les sculptures des
planches d’arbres fruitiers et insert de ciselures de cuivre. Ainsi que quelques secrets que seul
un Maître artisan peut léguer.
Ayant étudié à l’école supérieure d’art appliqué d’Aubusson j’avais déjà aborder la couleur,
ses placements, la couleur végétale, et les mises en couleurs.
Donc ayant ces bases j’ai décidé d’imprimer des fichus par plaisir, pour m’imposer un défi,
et pour la création d’ateliers d’indiennage dans les anciens ateliers de la manufacture.
Une grande collectionneuse et historienne du costume d’Arles m’encouragea dans ce sens,
Madame Magali Pascal.
N’ayant pas la chance d’avoir de planches constituant un graphisme à plusieurs rentrures.
J’ai trouvé des planches sculptées indiennes à graphisme unique et c’est ainsi que j’ai repris la
technique ancestrale du pinceautage, méconnue en ce 20 ème siècle. Les tableaux de Gabriel
Maria Rossetti évoquant la vie des ateliers Wetter à orange, célèbrent magistralement cet
artisanat.

Ayant fait de nombreux essais, démonstrations, ateliers et cadeaux à mes amis. J’ai choisi dès
à présent de partager avec vous, de créer un tuto, d’imprimer, et pinceauter des pièces uniques
pour ceux ou celles qui seront séduits.